Page:Herzl - L Etat juif, Lipschutz, 1926.djvu/163

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financiers serait acquis à l’entreprise.

Dans la puissance financière juive sommeillent encore beaucoup de forces politiques inutilisées. Cette puissance financière est représentée par les ennemis du judaïsme, comme étant aussi active qu’elle pourrait être, ce qu’elle n’est pas en réalité. Les Juifs pauvres n’éprouvent que la haine que provoque cette puissance financière, mais le profit, l’allègement de leurs maux qui pourrait en résulter, les Juifs pauvres ne l’ont pas. Le crédit des grands Juifs de la finance devrait être mis au service de l’idée nationale. Mais si ces messieurs, naturellement très satisfaits de leur situation, n’éprouvent pas le besoin de faire quelque chose pour leurs frères de race, que l’on rend, à tort, responsables des grandes fortunes de quelques-uns, alors la réalisation de ce projet offrira l’occasion d’effectuer une séparation marquée entre eux et le reste du judaisme.

La haute banque ne sera d’ailleurs nulle-