Page:Herzl - L Etat juif, Lipschutz, 1926.djvu/165

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Néanmoins, la chose n’aura peut-être pas le précieux suffrage des magnats de la finance juive. Ceux-ci essaieront peut-être même, par leurs valets et leurs agents secrets, d’engager la lutte contre notre mouvement. Une pareille lutte, nous la soutiendrions, comme toutes celles qui pourraient nous être imposées, avec une âpreté exempte de tout ménagement.

Les magnats de la finance se contenteront peut-être aussi d’expédier l’affaire par un sourire d’excuse.

Elle est réglée par cela ?

Non pas !

Alors on a recours, pour réunir le capital social, au second moyen, c’est-à-dire aux Juifs de fortune intermédiaire. La banque juive intermédiaire devrait être rassemblée, au nom de l’idée nationale, contre la haute banque, en une seconde et formidable puissance financière. Ce qui aurait l’inconvénient de ne constituer, tout d’abord, qu’une affaire financière,