Page:Herzl - L Etat juif, Lipschutz, 1926.djvu/228

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sorte, nos demandes trouveront aussi les tribunaux mieux disposés qu’ils ne le sont peut-être parfois actuellement.

Il va de soi, d’après ce qui a été dit jusqu’ici, que nous livrerons plus facilement les criminels juifs que tout autre État, jusqu’au moment où nous exercerons le pouvoir judiciaire d’après les mêmes principes que les autres peuples civilisés. Une période de transition est donc supposée pendant laquelle nous n’admettrons nos criminels qu’après qu’ils auront subi la peine. Mais, dès le moment qu’ils l’auront subie, nous les admettrons sans restriction.

Même pour les criminels, une vie nouvelle doit commencer parmi nous.

C’est ainsi que, pour beaucoup de Juifs, l’émigration peut être considérée comme la terminaison heureuse d’une crise. Les mauvaises conditions extérieures, au sein desquelles plus d’un caractère s’est corrompu, seront améliorées et des hommes