Page:Herzog - Les Frères de Plymouth et John Darby, leur doctrine et leur histoire.djvu/59

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bon cette cheminée ? » s’écria, en entrant dans la salle, un ardent disciple de Darby ; et la table disparut pour toujours.

Cependant, lorsqu’on demandait aux chefs de la secte qu’on voyait, en l’absence de Darby, à la tête des réunions, comment ils s’y prenaient pour maintenir les choses en bon ordre et en bon train ? « Tout simplement, répondaient-ils, nous nous assemblons et délibérons sur ce qu’il y a à faire. » C’était avouer qu’ils en revenaient, par la force des choses, à un commencement d’organisation ecclésiastique. Il n’est pas jusqu’à la discipline qui n’ait reparu chez eux. Les diverses fonctions à remplir pour l’administration de l’Église sont assignées à divers frères, selon les dons spéciaux qui se manifestent en eux ; mais ces dons ne sont pas régulièrement constatés, et l’arbitraire préside à tout cet arrangement.

Darby et ses aides n’ont pas tardé à compléter leurs enseignements de vive voix par des traités édifiants, qui devaient en même temps porter au dehors leur parole et leur influence. Parmi ces nombreux traités, nouveaux documents de la doctrine de Darby, quoique quelques-uns soient d’une autre plume, nous indiquerons comme les plus remarquables :

Naaman le Syrien, exhortation à aller à Christ pour être purifié du péché.

L’École de Dieu, ou quelques remarques sur 1 Sam. XVII, traité qui présente sous son côté brillant l’idée que Darby se fait du ministère ; il conseille à l’homme de Dieu de converser dans la solitude avec le Seigneur, avant que de se présenter de sa part au peuple. Ce traité renferme d’excellentes idées.

Le Chrétien nazaréen, qui nous invite à renoncer au monde et qui donne à ce renoncement la couleur propre à l’école darbyste.