Aller au contenu

Page:Hilaire Le Gai (Gratet-Duplessis) Un million d’énigmes, charades et logogriphes.djvu/149

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


185. Logogriphe.

Je mords les grands quoique petit,
Et cela par pure innocence,
Pour contenter mon appétit,
Mon goût et mon intempérance.
Un instant il faut s’amuser :
Neuf pieds font toute ma structure ;
Lecteur, pour les décomposer,
Donne-toi de la tablature.
Je suis des oiseaux un manger ;
Une ville de l’Italie ;
Du cheval une maladie ;
Un jeu qui n’est point étranger ;
Un poisson de mer ; un herbage
Dont le vendangeur fait potage ;
Un habitant du Canada ;
D’ami l’épithète ordinaire.
Ma foi, lecteur, j’en reste là ;
Car rimer n’est point mon affaire.


186. Charade.

 
Le riche, en mon premier, se loge d’ordinaire ;
Le malheureux, souffrant, en mon second espère.
Et mon tout est souvent sa demeure dernière.