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Page:Hilaire Le Gai (Gratet-Duplessis) Un million d’énigmes, charades et logogriphes.djvu/158

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Mon père, toujours mon bourreau,
Quelque temps après ma naissance,
Sans que je fasse résistance,
Me serre et me bat de nouveau.
Avant que de servir, j’ai toujours l’avantage
D’être d’une extrême blancheur,
Et change aussitôt de couleur
Dès que l’on me met en usage.
Enfin, pour n’être composé
Que d’un amas confus de morceaux inutiles,
Je n’en suis pas plus méprisé,
Et j’enrichis la cour, la campagne et les villes.
Par le secours de certains traits,
Sans voix je sais me faire entendre ;
Quelquefois même les muets
Et les sourds peuvent me comprendre.


200. Énigme.

 
Plus on court après moi moins on peut m’attraper.


201. Logogriphe.

 
À Paris, à Florence, un étranger m’admire ;
Je loge Raphaël, Rubens et l’Apollon.
Otez un de mes pieds, j’inspire
Le vieux Homère, Horace, Anacréon.