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Page:Hilaire Le Gai (Gratet-Duplessis) Un million d’énigmes, charades et logogriphes.djvu/181

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243. Logogriphe.

Trois pieds composent ma structure ;
Je suis aride, chauve et dur de ma nature,
Mais, si l’on me prend au rebours,
Je puis faire un vacarme à rendre les gens sourds.


244. Énigme.

Je disparais toujours d’une vitesse extrême ;
Car un même moment me voit naitre et périr :
Si je brille en naissant, ma mort brille de même ;
L’air est ma sépulture. Adieu, je vais mourir.


245. Logogriphe.

Une étroite prison, à te parler sans feinte,
M’enferme, ami lecteur. Au pouvoir de mes lois
J’enchaîne les sujets, et je soumets les rois ;
À leur faible raison souvent je porte atteinte.
D’Iris que j’embellis je suis le truchement
J’alarme tour à tour et rassure un amant.
En cherchant mes huit pieds, si tu veux me connaître,
Lecteur, en un moment tu vas me voir paraître :
Je renferme un des tons trouvés par Arétin ;
De l’homme vertueux quel sera le destin ;
Un meuble fort utile ; un fruit ; une contrée