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Page:Hilaire Le Gai (Gratet-Duplessis) Un million d’énigmes, charades et logogriphes.djvu/281

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407. Charade.

Mon premier redoublé, dans l’enfance est bien
tendre.
Vous ne méritez pas le bonheur de l’entendre,
Ô vous ! qui, pour l’hymen, ressentez du dégoût.
Sous mon second, le soldat est tranquille.
À Paris, et dans chaque ville
Les arts et les métiers sont soumis à mon tout.


408. Énigme.

En honorant les morts, instruire les mortels,
C’est et ce fut toujours ma triste destinée ;
Tantôt simple, tantôt ornée,
Dans l’église, aux pieds des autels,
J’annonce qui tu fus et que tu cessas d’être.
Partout où l’on me voit paraître
Je suis compagne du cercueil ;
Enfin je dois mon existence
Parfois à la reconnaissance,
Rarement au mérite, et souvent à l’orgueil.


409. Logogriphe.

Je t’ai parlé souvent : tu ne m’as jamais vu ;
Et, sans t’avoir jamais connu,