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Page:Hilaire Le Gai (Gratet-Duplessis) Un million d’énigmes, charades et logogriphes.djvu/284

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Apprends que dans les champs mon tout prenait
naissance
Est le mets favori d’un stupide animal.


413. Énigme.

C’est sur la vanité que mon pouvoir se fonde ;
La beauté me chérit et me cherche en tous lieux
Si je n’existais pas, il n’est personne au monde
Qui pût voir à son gré ce qu’il aime le mieux.


414. Logogriphe.

Par mon esprit, par ma beauté,
Je fus jadis célèbre en France.
Il n’est aucune différence
Entre mon cœur, ma tête et l’autre extrémité.
De cette triple ressemblance
Sans t’étonner, mon cher lecteur,
Enlève-moi la tête, arrache-moi le cœur
Et de femme aimable et jolie
Je deviens un prince d’Asie
Dont un peuple entier, dit-on,
Autrefois a pris le nom.
Poursuis, et que rien ne t’arrête,
Tranche d’un même coup et ma queue et ma tête,