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Page:Hilaire Le Gai (Gratet-Duplessis) Un million d’énigmes, charades et logogriphes.djvu/317

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Toutefois si quelqu’un n’a pu trouver mon nom,
Qu’il lise les Jardins du moderne Virgile,
Ou plutôt se rappelle une élégante idylle.


466. Charade.

Descendez lentement mon dangereux premier ;
Montez bien doucement mon pénible dernier ;
Célébrez dignement le jour de mon entier.


467. Énigme.

Mon père est l’air et ma forme est sphérique,
Je suis légère, éclatante, élastique ;
J’offre aux regards les plus vives couleurs :
En me brisant, je m’exhale en vapeurs.
Deux éléments composent mon essence ;
D’un autre agent je tiens ma consistance,
Et mon volume est plus ou moins petit.
Le moindre choc m’anéantit ;
Et très-souvent je cesse d’être
Au moment où je viens de naître.
Un souffle léger me produit,
Un souffle trop prompt me détruit.
Aux amusements de l’enfance
Je dois ma trop courte existence.