Aller au contenu

Page:Hilaire Le Gai (Gratet-Duplessis) Un million d’énigmes, charades et logogriphes.djvu/423

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

 
D’un parterre de fleurs si je suis la parure,
Je brille aussi dans les armes d’un roi ;
Tout votre esprit, madame, est plein de moi,
Sur deux pieds terminant ma course,
Je deviens au piquet d’une utile ressource ;
Le corps sans moi manque d’appui,
Et je demeure entier bien longtemps après lui.
De Jupiter enfin je suis une conquête
Dont son amour fit une bête.


620. Charade.

Dans leurs jeux, leurs combats, usant de mon
premier,
Les Romains volaient à la gloire :
Du méchant qui voudrait opprimer mon dernier,
Périsse le nom….., ta mémoire !
Un subtil élément dévore mon entier :
Voilà la fin de mon histoire.


621. Énigme.

Je suis l’ainé de tous mes frères,
Mon cadet expirant décide de mon sort ;
Je suis plus désiré des enfants que des pères,
Et l’avare me hait presque autant que la mort,