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Page:Hilaire Le Gai (Gratet-Duplessis) Un million d’énigmes, charades et logogriphes.djvu/45

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De ma plaintive voix écoutez le dernier,
Qui peint le tourment que j’endure.
Fontaine, ô toi dont j’aime le murmure,
Dont la Fraîcheur embellit ce rosier !
Ouvre-moi ton doux sein, coule, et sois mon entier,
J’étancherai ma soif dans ton onde si pure.


13. Énigme.

D’un frère et d’une sœur je raconte l’histoire,
Telle que la nature et le temps le font voir,
L’un ne saurait souffrir de l’autre le pouvoir,
Tant ils sont orgueilleux et jaloux de la gloire.

Encor que l’un soit blond, et que l’autre soit
noire.
Le monde également s’offre à les recevoir ;
Ils lui rendent tous deux un éternel devoir,
Et chacun à son tour emporte la victoire.

Leur naissance est illustre, ils sont enfants des
Cieux,
L’une comme un Argus est toute pleine d’yeux
L’autre plus clairvoyant n’a qu’un œil qui l’éclaire