Page:Hindret - L'art de bien prononcer la langue françoise.djvu/23

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Athenes ni en politesse ni en beaux genies, mais j’ose dire que le nombre y seroit plus grand, si la mesme coutume s’y pratiquoit aussi bien que dans toute l’estenduë du Royaume. J’espere, Monseigneur, que ce bonheur arrivera à la France par la faveur que vous aurez la bonté d’acorder à ce petit essay, qui laissera le champ libre à de plus sçavantes plumes que la mienne : Et cependant nous attendrons l’accomplissement des ces hautes esperances que vous donnez à tout le monde, & que vous soutiendrez quelque jour par des actions éclatantes, & dignes du sang Auguste dont vous sortez. Je mesti-