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introduction.

sur l’opuscule de l’art[1], sur le livre de l’Aliment[2]. Puisqu’il avait commenté la 7e section des Aphorismes, il est bien entendu qu’il avait commenté cet ouvrage tout entier. Au reste, cela est dit formellement ailleurs. Galien, dans son commentaire sur le livre de l’Aliment, rapportant un aphorisme, dit qu’Héraclide avait commenté cet aphorisme ainsi que tous les autres[3]. Je n’insiste là-dessus que pour montrer que les lacunes laissées entre les renseignements venus d’une si haute antiquité peuvent, dans maintes circonstances, être comblées avec certitude.

Cydias de Mylasa[4] et Ischomaque[5] s’étaient occupés de l’ouvrage sur les Maladies des femmes.

Le traité des Plaies de la tête avait été interprété par Euphorion[6] et par Lysimaque de Cos[7] ; il est question des explications de Philonidès de Sicile sur le Ier et le VIe livres des Épidémies[8], qu’il avait sans doute embrassées dans un travail complet.

Démétrius, l’épicurien, avait commenté les Prénotions coaques[9].

Philon-le-Juif cite le traité des Semaines.

Celse s’appuie de l’autorité du ve livre des Épidémies[10] ;

  1. Érot., Gloss., p. 374, Éd. Franz.
  2. Gal. Comm. in lib. de Alim., t. VI, p. 257, Éd. Chartier.
  3. Εἰς ὃν (ἀφορισμὸν) καθάπερ καὶ εἰς τοὺς ἄλλους ἄπαντας ἔστιν ἐξήγησις αὐτοῦ, t. vi, p. 258, Éd. Chartier.
  4. Érot., Gloss., p. 192, Éd. Franz.
  5. Érot., Gloss., p. 192, Éd. Franz.
  6. Érot., Gloss., p. 104, Éd. Franz,
  7. Érot., Gloss., p. 104, Éd. Franz.
  8. Érot., Gloss., p. 358 et 144, Éd. Franz.
  9. Érot., Gloss., p. 196, Éd. Franz.
  10. Page 495, Éd. Targa, Patav. 1769.