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introduction.

Prénotions de Cos ; 4o parce que les énonciations prognostiques y ont beaucoup moins d’étendue et de généralité, et que pour cette raison elles paraissent tirées d’une moins riche collection d’observations.

Il n’est presque aucune des propositions du 1er livre des Prédictions qui ne se retrouvent dans les Prénotions de Cos ; mais celles-ci en offrent un grand nombre d’autres neuves et originales. Il semblerait que ce recueil, dont le point de départ serait le 1er livre des Prédictions, est allé se grossissant, et s’enrichissant de propositions nouvelles et plus étendues ; et l’on pourrait presque considérer les Prénotions de Cos comme une édition, considérablement augmentée et changée, du 1er livre des Prédictions.

Cela étant établi, il est inutile de chercher l’auteur de ces recueils qui n’appartiennent en propre à personne.

QUATRIÈME CLASSE.

Une nouvelle série est formée par les écrits qui, dépourvus de témoignages suffisants pour être attribués à Hippocrate, portent cependant le cachet de l’école de Cos, et doivent être considérés comme l’ouvrage des disciples de cette école qui lui ont prochainement succédé. Ce sont : le traité des Ulcères ; celui des Fistules et des Hémorrhoïdes ; celui de la Maladie sacrée, celui des Airs, celui des Lieux dans l’homme, le traité sur l’Art, le traité du Régime et des Songes, le traité des Affections, le traité des Affections internes, les trois premiers livres des Maladies, les opuscules de la Naissance à sept mois, de la Naissance à huit mois.

Des ulcères[1]. Ce traité est attribué à Hippocrate d’une manière positive par Galien et par Érotien. Des critiques

  1. Περὶ ἑλκῶν.