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de chacun des livres hippocratiques en particulier.

un livre perdu comme tant d’autres ; cependant on lit, dans le catalogue des manuscrits latins de la Bibliothèque royale, l’indication d’un volume qui renferme entre autres choses le traité en question, indication répétée par la Bibliothèque grecque de Fabricius, édition de Harles, tom. 2, p. 595. Ce volume, tout en latin, est le no 7027 ; il est in-8o, intitulé De physicâ (de la médecine), sur parchemin, d’une écriture fort ancienne, sans pagination. Il contient :

1° Un fragment du traité sur la Nature de l’homme. À la fin on lit : Explicit Ypocratis de natura humana.

2o Incipit liber Ypocratis ad Mœcenatem salutem. À la fin on lit : Explicit de natura generis humani.

3o Incipit liber Ypocratis de aeribus et de locis et de aquis.

4o Incipit Ypocratis de septemmadis. À la fin on lit : Explicit Ypocratis de septimadis.

5o Lib. V. Incipit liber Peri diatis (Περὶ διαίτης) ipsius Ypocratis. C’est la traduction du premier livre de la Diète.

6o Commentaria Aporismorum.

Le livre Peri diatis est indiqué comme le cinquième morceau. Ainsi il ne manque dans ce volume que le commencement du traité de la Nature de l’homme. Je n’ai à m’occuper ici que du traité des Semaines.

Il est écrit dans un latin extrêmement barbare et à peine intelligible, ainsi qu’on en jugera par quelques citations que j’en donnerai plus loin. La première chose à faire était de savoir si le texte que j’avais sous les yeux était bien la traduction du traité perdu. Pour cela je n’avais qu’à vérifier si les citations qu’en rapportent les anciens auteurs s’y retrouvent. Cette vérification démontre l’authenticité de cette traduction ignorée. Je vais mettre sous les yeux du lecteur, en suivant l’ordre chronologique, les passages des auteurs de l’anti-