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de chacun des livres hippocratiques en particulier.

immutationem ; puer autem usque ad seminis emissionem, quatuor decim annorum, ad bis septem. Adulescens autem usque ad barbas, unum et viginti annorum, ad ter septem usque ad crementum corporis. Juvenis autem consummatus in XXXV annorum, quinque septenos ; vir autem usque ad XL et VIIII ad septies septem ; junior vero senex LX et III et in VIII ebdomadis. Exinde senex. »

Ces deux passages ont été évidemment pris au même traité. Les différences qu’ils présentent dérivent surtout des erreurs du copiste du manuscrit latin, peut-être aussi de leçons diverses d’un même texte ; et l’on peut penser que le traducteur, qui fait commencer la vieillesse à la 63e année, a eu sous les yeux un meilleur exemplaire que Philon, qui la fait commencer à la 56e année.

Pollux, qui cite ce morceau, s’éloigne également de la traduction latine que je viens de rapporter, et de la citation de Philon. Pollux vivait sous Commode et était à peu près contemporain de Galien. Il ne reproduit pas le texte hippocratique ; il en donne seulement le sens. Il dit que, suivant Hippocrate, le cinquième âge est de 28 à 35 ; le sixième, de 35 à 45 ; le septième, de 42 à 49 (Onomast. II. 1.). Ce qui, dans la citation de Philon, est appelé πρεσβύτης, est appelé γέρων dans Pollux, et vice versâ. Au reste, il est évident que ce dernier a mal rapporté les paroles de l’auteur hippocratique ; car la vieillesse ne peut commencer à la 42e année, ainsi que Pollux le fait dire, par son arrangement, à l’auteur du traité des Semaines.

Galien pensait que le traité des Semaines n’appartenait pas à Hippocrate ; cependant il le cite plusieurs fois. Voyons si les citations de Galien se retrouvent dans le traducteur latin : « Ceux qui partagent l’année en sept saisons, dit le