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introduction.

ceux qui ont composé des index. Érotien n’en fait aucune mention. J’ai cherché les raisons intrinsèques pour lesquelles ce traité avait été exclu du canon hippocratique par les critiques anciens ; je n’ai pu les trouver. Quoi qu’il en soit à cet égard, il est certain que les critiques anciens l’ont unanimement rejeté, et Galien l’attribue à quelque médecin de l’école d’Hippocrate, mais venu après lui.

Fragment sur les veines, renfermé dans le traité de la Nature des os. — Voyez, dans la classe suivante, ce qui regarde ce prétendu traité.

NEUVIÈME CLASSE.

Je fais une classe distincte de plusieurs petits traités ou fragments ou compilations que les anciens critiques n’ont pas mentionnés : ce sont l’opuscule sur le Médecin ; celui sur la Conduite honorable ; les Préceptes ; sur l’Anatomie ; de la Dentition ; de l’Excision du fœtus ; de la Vue ; de la Nature de la femme ; la huitième section des Aphorismes ; sur la Nature des os ; sur les Crises ; sur les Jours critiques ; sur les Médicaments purgatifs.

Du Médecin[1]. Cet opuscule n’est mentionné par aucun des anciens critiques. Eustache, dans les notes sur Érotien[2], suppose, il est vrai, que cet auteur a interprété un mot (ὁμιλίη) qui se trouve dans ce petit livre. C’est une erreur ; voici le texte d’Érotien, on en jugera : « Ὁμιλίη a trois significations. Dans cet endroit, il signifie les habitudes de l’homme, et il dérive de ὁμοῦ εἰλεῖσθαι (vivre ensemble). Dans le traité des Articulations il ne signifie que la contiguïté et la juxtaposition, par exemple dans cette phrase : l’humérus tient

  1. Περὶ ἰητροῦ.
  2. Érot., Gloss., in Hipp., p. 272, Éd. Franz.