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Page:Hippocrate - Œuvres complètes, traduction Littré, 1839 volume 3.djvu/383

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sang, ces parties amaigries reçoivent plus qu’elles n’ont perdu, et que le changement du bandage des fractures en un bandage contraire y détermine la tendance à l’accroissement, et y procure la reproduction des chairs. Il vaut encore mieux appliquer le bandage sur la partie supérieure, par exemple sur la cuisse, quand la jambe est atrophiée, et sur le membre inférieur opposé, qui est sain, afin que la similitude soit plus complète, afin que le repos y soit le même, afin que l’accès de la nourriture y soit semblablement gêné, sans être intercepté. La compression doit être l’effet du nombre des bandes, non de la constriction. On relâche d’abord la partie qui en a le plus besoin, et l’on emploie des frictions in carnatives, et des affusions. Point d’attelles.