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Page:Hippocrate - Œuvres complètes, traduction Littré, 1839 volume 4.djvu/427

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début des maladies qu’il faut agir ; à l’appui de ce dernier précepte, Hippocrate remarque que, dans les maladies, tout est plus faible au commencement et à la fin ; c’est au même ordre d’idées que se rattache l’observation sur l’intensité plus grande de la fièvre et des douleurs, pendant la formation du pus, qu’après ce travail pathologique (22, 29, 30, 47). Un aphorisme célèbre est celui où Hippocrate dit que, de deux douleurs simultanées, la plus forte obscurcit la plus faible (46). Celui où il soutient (34) qu’il y a un moindre danger quand la maladie est en rapport avec le tempérament, l’âge et la saison, mérite aussi notre attention, mais à un autre titre : c’est que le contraire a été soutenu par Dioclès et par l’auteur du traité Des Semaines (Voy, Introduction, t. i, p. 389). Des remarques détachées sur la fièvre quarte, sur le spasme précédé ou suivi de fièvre, sur l’avantage qu’il y a à permettre au malade des aliments et des boissons qui lui plaisent, sur la gravité de l’apoplexie, même légère, sur l’écume que les pendus ont à la bouche, et sur l’effet que produit un intervalle de repos dans des mouvements fatigants, sont jetées dans cette section, sans ordre et sans liaison (25, 26, 38, 42, 43, 48). L’influence des habitudes et la nécessité, quand on en change, de procéder par degrés, occupent trois aphorismes dictés par l’expérience (49, 50, 51). Enfin, des observations sur quelques cas particuliers qu’offrent les différents âges, soit en santé, soit en maladie, remplissent le reste de cette section (20, 39, 40, 45, 53, 54), sans empiéter, toutefois, sur la section suivante, dont une partie est dévolue à la considération des maladies suivant les âges.

La troisième section, en effet, n’est pas, comme la précédente, un mélange de notions diverses, mais elle se partage tout entière entre deux objets : l’un est l’étude des influences qu’exercent sur la production et le caractère des maladies les saisons, les vents et les constitutions atmosphériques ; l’autre est l’exposé des affections auxquelles l’homme,