Aller au contenu

Page:Hippocrate - Œuvres complètes, traduction Littré, 1839 volume 4.djvu/493

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

sévérité du régime, d’autant plus que la maladie s’éloignera davantage de l’extrémité.

8. Quand la maladie est dans sa force, la diète la plus sévère est alors de rigueur.

9. Il faut examiner le malade pour estimer s’il supportera le régime jusqu’au plus haut période de la maladie, et laquelle des deux alternatives arrivera, ou que le malade s’affaiblisse le premier et ne supporte pas le régime, ou que la maladie cède la première et s’amortisse.

10. Quand donc la maladie arrive tout d’abord à son summum, on prescrira tout d’abord aussi un régime ténu ; quand ce moment tarde davantage, il faut, à l’époque du summum et un peu avant cette époque, retrancher de la nourriture ; auparavant, l’alimentation sera plus abondante, afin que le malade puisse résister.

11. Il faut suspendre les aliments pendant les redoublements, car en donner est nuisible : en général, pendant les accès de toutes les affections qui ont des retours périodiques, il faut suspendre les aliments.

12. Les redoublements et les constitutions seront indiqués par les maladies, par les saisons de l’année, et par les correspondances réciproques des périodes soit quotidiennes, soit tierces, soit séparées même par un intervalle encore