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Page:Hippocrate - Œuvres complètes, traduction Littré, 1839 volume 4.djvu/499

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les commencements, à moins qu’il n’y ait orgasme : en général, il n’y a pas orgasme (Des hum.).

23. Juger les évacuations non par la quantité, mais suivant qu’elles sortent telles qu’il convient, et qu’on les supporte facilement ; et lorsqu’il faut les pousser jusqu’à la lipothymie, ne pas hésiter à le faire, si le malade peut y suffire (Des hum.).

24. Dans les affections aiguës, user des évacuants rarement et dans le début ; et le faire après un examen scrupuleux.

25. Si l’évacuation est telle qu’elle doit être, elle est utile, et le malade la supporte avec soulagement ; sinon, il s’en trouve mal (I, 2).

DEUXIÈME SECTION.

1. Une maladie où le sommeil fait du mal est mortelle ; celle où le sommeil soulage ne l’est pas.

2. Quand le sommeil fait cesser le délire, c’est un bon signe.

3. Le sommeil, l’insomnie, l’un et l’autre au-delà de la mesure, sont fâcheux.

4. Ni la satiété, ni l’appétit, ni rien de ce qui est au-delà de l’état naturel n’est bon.

5. Des lassitudes spontanées annoncent des maladies.

6. Ceux qui, portant une affection douloureuse en une partie du corps, en perdent généralement la conscience, ont l’esprit malade.

7. Restaurer avec lenteur les corps amaigris lentement, et rapidement les corps amaigris en peu de temps.