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Page:Hippocrate - Œuvres complètes, traduction Littré, 1839 volume 4.djvu/507

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25. Les fièvres quartes d’été sont généralement courtes, celles d’automne longues, et surtout celles qui touchent à l’hiver.

26. Il vaut mieux que la fièvre survienne au spasme que le spasme à la fièvre (Coa. 350).

27. Il ne faut pas se fier aux améliorations qui ne sont pas régulières, ni s’effrayer beaucoup des aggravations irrégulières ; car la plupart de ces états sont instables, et ordinairement ils n’ont guère de permanence et de durée.

28. Dans les fièvres non tout-à-fait légères, il est fâcheux que le corps reste dans le même état sans rien perdre, ou qu’il se fonde outre mesure ; le premier cas annonce la durée de la maladie, le second la faiblesse du malade.

29. Si vous croyez devoir mettre quelque chose en mouvement, faites-le au commencement de la maladie ; quand elle est à son summum, il vaut mieux rester en repos.

30. Vers le début et vers la fin, tout est le plus faible, tout est le plus fort au summum de la maladie.

31. Quand un convalescent mange bien, si le corps ne se refait pas, cela est fâcheux (Coa. 124).