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Page:Hippocrate - Œuvres complètes, traduction Littré, 1839 volume 4.djvu/509

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32. En général, dans tout mauvais état, quand on a d’abord bon appétit sans se refaire, on finit par perdre l’appétit ; mais quand, d’abord sans aucun appétit, on finit par en avoir, on se tire mieux d’affaire.

33. Dans toute maladie, conserver l’esprit sain et du goût pour les aliments est un bon signe ; le contraire est mauvais.

34. Dans les maladies, ceux qui ont une affection en rapport avec leur nature, leur complexion, leur âge et la saison, courent moins de danger que ceux chez qui aucun rapport de ce genre ne se rencontre.

35. Dans toutes les maladies, il est bon que les régions ombilicale et hypogastrique gardent de l’épaisseur ; il est fâcheux qu’elles deviennent très-amincies et émaciées : cela est, en outre, défavorable à l’administration des purgatifs.

36. Les gens bien portants qui prennent des évacuants, défaillent promptement pendant les évacuations, ainsi que ceux qui usent d^une mauvaise nourriture.

37. Les gens qui ont le corps sain ne sont évacués que laborieusement.

38. Il faut préférer une boisson et une nourriture un peu moins bonnes, mais plus agréables, à de meilleures, mais plus désagréables.

39. Les vieillards ont, en général, moins de maladies que