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Page:Hippocrate - Œuvres complètes, traduction Littré, 1839 volume 4.djvu/517

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des alternatives de chaud et de froid, il faut s’attendre à des maladies automnales (Des hum.).

5. Les vents du midi émoussent l’ouïe y obscurcissent la vue, appesantissent la tête, engourdissent, résolvent ; quand ils règnent, les maladies présentent de tels accidents. Si le vent est du nord, il survient des toux, des maux de gorge, des constipations, des dysuries avec frisson, des douleurs de côté et de poitrine ; quand ce vent règne, il faut attendre ces phénomènes dans les maladies (Des hum.).

6. Quand l’été est semblable au printemps, il faut attendre beaucoup de sueurs dans les fièvres (Des hum.).

7. Dans les sécheresses, il survient des fièvres aiguës ; et si la sécheresse règne dans une grande partie de l’année, telle elle aura fait la constitution, telles seront les maladies pour la plupart (Des hum.).

8. Dans les saisons bien établies, et amenant les choses opportunes en temps opportun, les maladies sont réglées et de solution facile (Des hum.) ; mais dans les saisons irrégulières, elles sont irrégulières et de solution difficile (Ép. II, 1).

9. C’est dans l’automne que sont les maladies les plus aiguës et, en général, les plus mortelles ; c’est le printemps