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Page:Hippocrate - Œuvres complètes, traduction Littré, 1839 volume 4.djvu/521

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austral, l’hiver il naît des céphalalgies, des toux, des enrouements, des coryzas et, chez quelques-uns, la phthisie (Des airs, des eaux, etc., t. ii, p. 50).

14. Mais si l’automne est boréal et sans pluie, il est utile aux constitutions humides et aux femmes ; parmi les autres, il surviendra des ophthalmies sèches, des fièvres aiguës, des coryzas, et quelquefois même des mélancolies (Des airs, des eaux, etc., t. ii, p. 50).

15. Parmi les constitutions de l’année, les temps secs sont, en général, plus salubres que les temps humides, et la mortalité y est moindre.

16. Les maladies qui surviennent durant les temps pluvieux sont, en général, des fièvres de longue durée, des flux de ventre, des pourritures, des épilepsies, des apoplexies et des maux de gorge ; les sécheresses engendrent des phthisies, des ophthalmies, des arthrites, des stranguries et des dysenteries.

17. Des constitutions journalières, les unes, boréales, condensent, les corps, donnent du ton, de l’agilité, une bonne couleur, rendent l’ouïe meilleure, resserrent le ventre,