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22. Toutes les maladies au début desquelles la bile noire est évacuée par le haut ou par le bas, sont mortelles (C. 68).
23. Ceux qui, épuisés soit par des maladies aiguës ou chroniques, soit par des blessures, soit enfin d’une façon quelconque, ont des évacuations de bile noire ou comme de sang noir, meurent le lendemain.
24. Une dysenterie qui provient de la bile noire est mortelle.
25. Du sang évacué par le haut, quelle qu’en soit la nature, est fâcheux ; par le bas est avantageux, ainsi que les selles noires[1].
26. Si un malade affecté de dysenterie rend comme des chairs, cela est mortel.
- ↑ Galien fait remarquer qu’il y a une contradiction entre cet aphorisme, où il est dit que les déjections noires sont bonnes, et le 21, où il est dit qu’elles sont très mauvaises. Il faut donc conserver τὰ μέλανα ὑποχωρέοντα, que quelques manuscrits suppriment. Pour lever cette contradiction, il paraphrase ainsi la proposition : « Du sang, évacué par le haut, quelle qu’en soit la nature, est mauvais ; par le bas, et par les hémorrhoïdes, est bon quand il évacue les humeurs noires (bile noire, mélancolie), c’est-à-dire quand chez le patient il s’amasse naturellement de telles humeurs en grande quantité. » Pour s’accommoder à ce sens, il faut garder καί, quoique omis par beaucoup de manuscrits, et supprimer κακὸν de vulg., que certaine manuscrits suppriment en effet.
