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Page:Hippocrate - Œuvres complètes, traduction Littré, 1839 volume 4.djvu/547

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sans aucune cause apparente, indique une alimentation trop copieuse ; et si cela arrive chez une personne qui ne mange pas, c’est signe qu’elle a besoin d’évacuation.

42. Une sueur abondante, froide ou chaude, coulant continuellement, annonce, la froide une plus forte, la chaude une moindre maladie.

43. Les fièvres continues qui ont des redoublements tierces, sont dangereuses ; l’intermittence, de quelque façon qu’elle y survienne, indique qu’elles sont sans danger (Coa. 114).

44. Chez les malades affectes de longues fièvres, des tumeurs surviennent ou bien, des douleurs dans les articulations (Coa. 115).

45. Ceux chez qui, à la suite de fièvres, il survient des tumeurs ou des douleurs dans les articulations, prennent trop d’aliments.

46. Si, dans une fièvre non intermittente, chez un malade déjà affaibli, il survient des frissons, cela est mortel (Coa. 9).

47. Les expectorations qui surviennent dans les fièvres