Aller au contenu

Page:Hippocrate - Œuvres complètes, traduction Littré, 1839 volume 4.djvu/565

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

porte sur le poumon, meurent en sept jours ; s’ils passent ce terme, ils sont pris de suppuration (Coa. 361).

11. Chez les malades affectés de phthisie, si les crachats qu’ils expectorent, versés sur des charbons, répandent une odeur fétide et que les cheveux tombent, c’est signe de mort (Coa. 426).

12. Chez les phthisiques dont les cheveux tombent, la diarrhée survient et ils meurent[1] (Coa. 428).

13. Chez ceux qui crachent du sang écumeux, ce sang vient du poumon (Coa. 425).

14. Chez un phthisique, la diarrhée, survenant, est mortelle (Coa. 428).

15. Ceux qui sont affectés d’empyème, à la suite d’une pleurésie, guérissent si la poitrine se purge dans les quarante jours, à partir de celui de la rupture ; sinon, ils tournent à la phthisie (Coa., 383, Coa. 398).

16. La chaleur cause, à ceux qui en usent fréquemment,

  1. Si l’on traduit meurent si la diarrhée survient, comme ont fait quelques traducteurs, on rend cet aphorisme inutile à côté du 14e, où il est dit que chez les phthisiques la diarrhée, indépendamment de toute autre condition, est mortelle.