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Page:Hippocrate - Œuvres complètes, traduction Littré, 1839 volume 4.djvu/595

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9. Les exanthèmes larges ne causent guère de prurit (Ép. VI, 2).

10. Dans les douleurs de tête et dans les plus violentes, un écoulement de pus, ou d’eau, ou de sang par les narines, ou par la bouche, ou par les oreilles, enlève la maladie[1] (Coa. 168).

11. Dans la mélancolie et dans les maladies des reins, l’apparition d’hémorrhoïdes est favorable.

12. Si, chez un homme guéri d’anciennes hémorrhoïdes, on n’en a pas laissé une, il est à craindre qu’il ne survienne hydropisie ou phthisie.

13. Le hoquet disparaît quand des éternuements surviennent.

14. Chez un hydropique, l’eau s’écoulant dans les intestins par les veines, il y a guérison (Coa. 452).

15. Le vomissement qui survient spontanément dans une longue diarrhée, la guérit.

16. Dans une pleurésie ou une pneumonie, la diarrhée, survenant, est fâcheuse.

17. Dans une ophthalmie, être pris de diarrhée est avantageux (Coa. 220).

18. Les plaies de la vessie, ou de l’encéphale, ou du

  1. Théophile dit que πονέοντι indique une douleur partielle, et περιωδυνέοντι une douleur générale de la tête. Mais περιωδυνέω signifie une douleur intense, et non une douleur générale.