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Page:Hippocrate - Œuvres complètes, traduction Littré, 1839 volume 4.djvu/619

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44. Quand on ouvre un empyème par cautérisation ou incision, si le pus coule pur et blanc, les malades réchappent ; mais, s’il est sanguinolent, bourbeux et fétide, ils succombent.

45. Quand on ouvre un abcès du foie par cautérisation ou incision, si le pus coule pur et blanc, les malades réchappent (car, en ce cas, le pus est renfermé dans une poche) ; mais, s’il est semblable à du marc d’huile, ils succombent (Coa. 442).

46. Dans les maux d’yeux, après avoir fait boire du vin pur au malade et l’avoir fait laver avec beaucoup d’eau chaude, saignez-le.

47. Un hydropique, s’il a de la toux, est désespéré (Aph. VI, 35).

48. La strangurie et la dysurie se guérissent par le vin pur et la saignée : ouvrir les veines internes (Aph. VI, 36).

49. Dans l’angine, quand il survient du gonflement et de la rougeur à la poitrine, c’est un bon signe, car la maladie se porte au dehors (Aph. VI, 37).