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Page:Hippocrate - Œuvres complètes, traduction Littré, 1839 volume 4.djvu/621

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50. Lorsque l’encéphale se sphacèle[1], les malades succombent en trois jours, ou, s’ils vont au-delà, ils guérissent (Coa. 183).

51. L’éternuement vient de la tête, l’encéphale étant échauffé, ou le vide qui est dans la tête étant pénétré d’humidité ; alors, l’air intérieur est chassé au dehors, et fait du bruit, parce que l’issue qu’il a est étroite.

52. Chez ceux qui sont pris de violentes douleurs dans le foie, la fièvre, survenant, dissipe la douleur (Aph. VI, 40 ; Coa. 440).

53. Ceux à qui il est utile de se faire tirer du sang des veines doivent être saignés au printemps (Aph. VI, 47).

  1. Galien pense que le sphacèle du cerveau indique ici non la gangrène complète de l’organe, ce qui causerait nécessairement la mort, mais l’état de gangrène imminente, qui est encore susceptible de guérison. Voyez, au reste, l’Argument des Prénotions de Cos sur le sphacèle du cerveau, que je regarde comme une phlegmasie de cet organe, compliquée de carie ou de nécrose des os.