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Page:Hippocrate - Œuvres complètes, traduction Littré, 1839 volume 4.djvu/625

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60[1]. Il faut faire jeûner les personnes qui ont les chairs humides, car le jeûne dessèche le corps.

59. Si, dans le cours d’une fièvre, il survient, sans tumeur à la gorge, une suffocation soudaine et que le malade ne puisse pas avaler, si ce n’est avec peine, cela est mortel (Aph. IV, 34).

59 bis. Dans le cours d’une fièvre, le cou étant pris de distorsion, et le malade ne pouvant avaler, sans tumeur au cou, cela est mortel (Aph. IV, 35).

61. Lorsque, dans le corps entier, surviennent des changements, tels que passages d’une température ou d’une coloration à une autre, cela indique longueur de maladie (Aph. IV, 40).

62. Une sueur abondante, chaude ou froide, coulant toujours, annonce qu’il y a surabondance d’humidité ; il faut donc faire sortir cette humidité, chez l’homme robuste par

  1. Le 60e aph. est mis avant le 59e et le 59e bis, pour laisser à chaque aph. son numéro ancien.