Aller au contenu

Page:Hippocrate - Œuvres complètes, traduction Littré, 1839 volume 4.djvu/631

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

69. Les déjections crues proviennent de l’atrabile, qui abonde si ces déjections sont abondantes, et qui est moindre si elles sont moindres.

70. Dans les fièvres non intermittentes, les expectorations noirâtres, sanguinolentes, fétides, sont toutes mauvaises ; toutefois, il est avantageux qu’elles sortent bien, ainsi que les évacuations [de mauvaise nature] du ventre et de la vessie ; et, en général, si quelque matière s’arrête sans que le corps en soit purgé, cela est fâcheux (Aph. IV, 47 ; Coa. 237).

71. Quand on veut évacuer, il faut disposer le corps à être bien coulant ; si c’est par le haut que vous voulez le rendre coulant, resserrez le ventre ; si c’est par le bas, humectez le ventre (Aph. II, 9).

72 Le sommeil, la veille, l’un et l’autre au-delà de la mesure, sont fâcheux (Aph. II, 3).

73. Dans les fièvres non intermittentes, si les parties extérieures sont froides. et les parties intérieures brûlantes, et qu’il y ait fièvre[1], cela est mortel (Aph. IV, 48).

  1. Il faut lire πυρετός et non δίψα. En effet, Galien dit : « Cet aph. se trouve déjà précédemment, et sous une forme meilleure, sans καί πυρετός εχη ; car cette addition est absurde, après qu’il a été dit au début έν τοϊσι μή διαλείπουσι πυρετοΐσιν. » J’ai conservé cette négligence dans la traduction.