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argument.

14. Les enfants qui n’urinent pas en proportion, mais dont le ventre rend, dès l’origine, fréquemment des matières crues, sont maladifs.

15. Aux enfants qui dorment bien et ont de l’embonpoint il est possible de prendre beaucoup de nourriture, même qui n’est pas suffisamment digérée.

16. Les enfants qui mangent pendant l’allaitement supportent plus facilement le sevrage.

17. Les enfants qui rendent souvent des selles sanguinolentes et crues, sont la plupart du temps assoupis dans la fièvre.

18. Des ulcérations aux amygdales, survenues sans fièvre, causent moins d’inquiétudes.

19. Les enfants qui sont pris de toux en tetant ont d’ordinaire la luette trop grande.

20. Chez les enfants chez qui il se forme promptement des ulcérations rongeantes, avec persistance de la fièvre et de la toux, il est à craindre que les ulcères ne se reproduisent.

21. Les ulcères qui récidivent aux amygdales, avec les mêmes caractères, sont dangereux.

22. Chez les enfants qui ont des ulcérations considérables aux amygdales, s’ils avalent, c’est signe de salut, pour ceux surtout chez qui précédemment la déglutition était impossible.

23. Dans les ulcérations aux amygdales, rejeter par le vomissement ou évacuer par les selles beaucoup de matières bilieuses est dangereux.