Page:Hippocrate - Œuvres complètes, traduction Littré, 1839 volume 8.djvu/599

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24. Dans les ulcérations aux amygdales, la présence de quelque chose de semblable à une toile d’araignée n’est pas bonne.

25. Dans les ulcérations aux amygdales, l’écoulement, après les premiers temps, de phlegme par la bouche, écoulement qui n’existait pas d’abord, est utile ; pourtant il faut le faire aller ; si la rémission commence en même temps, c’est ce qu’il y a de plus favorable ; mais, quand il n’y a point d’écoulement de ce genre, il faut craindre.

26. Dans les fluxions sur les amygdales, des selles abondantes résolvent les toux sèches ; l’évacuation, par le haut, de quelque matière cuite, résout encore mieux.

27. Les ulcérations aux amygdales, restant longtemps sans accroissement, sont sans péril avant les cinq ou six jours[1].

28. Les enfants à la mamelle qui prennent beaucoup de lait sont généralement assoupis.

29. Les enfants à la mamelle qui n’ont pas d’embonpoint sont atrophiques et reprennent difficilement.

30. Les ulcérations survenant aux amygdales en été sont pires que dans les autres saisons ; car elles serpentent plus promptement.

31. Les ulcérations aux amygdales qui s’étendent à luette, changent la voix chez ceux qui réchappent.

32. Les ulcérations qui serpentent vers la gorge sont plus pénibles et plus aiguës ; elles causent la plupart du temps de la dyspnée.

fin de l’opuscule sur la dentition.
  1. Phrase fort obscure. Comment l’auteur, après avoir dit que ces ulcérations restent longtemps sans s’accroître, compte-t-il les jours ? entend-il qu’elles sont sans danger dès avant le cinquième ou le sixième jour, ou que le danger ne commence qu’après le cinquième ou le sixième jour.