et si la constitution du malade le permet, la saignée est utile dans certains cas de ces affections, ainsi que l’application de ventouses sur les veines. Pour aliment, du pain en petite quantité ; pour boisson, de l’eau. Le malade gardera le lit dans l’obscurité, loin de la fumée, du feu et de tout ce qui est brillant, en se couchant sur le côté, tantôt sur le droit, tantôt sur le gauche. On n’humectera pas la tête, car c’est nuisible. Des cataplasmes sont inopportuns, quand ces affections ne sont pas accompagnées de douleur et ont la nature d’une fluxion. Pendant les gonflements indolents et après les médicaments astringents, employés en onction contre la douleur, quand celle-ci a cessé et s’est dissipée après l’onction avec le médicament, c’est là le moment convenable pour appliquer le cataplasme médicamenteux que vous jugerez le plus approprié. Il ne faut pas que le malade regarde fixement et longtemps, car cela provoque les larmes, l’œil ne pouvant supporter l’action de rien de ce qui brille ; mais il ne faut pas non plus tenir les yeux longtemps fermés, surtout quand il existe une fluxion chaude, car les larmes retenues échauffent [et irritent] l’œil. Lorsqu’il n’existe pas de fluxion, il y a utilité à faire des onctions avec l’un des médicaments secs.