11. Dans le causus, s’il survient le septième jour ou tardivement un ictère et du malaise, il y aura salivation abondante. Dans les fièvres causodes et dans les autres, si, aucun de ces signes n’étant venu, la fièvre cesse, nécessairement de telles crises se feront en place de celles-ci, on un dépôt de grosses tumeurs, ou des douleurs intenses résultant du dépôt, ou des colliquations d’humeurs par la chaleur. Avec des crises et des rémissions dans les signes du causus, la maladie est plus longue ; avec des signes graves, la mort d’ordinaire ; les autres causus se terminent sans danger le septième ou le quatorzième jour. Il lui arrive aussi de se changer en lipyrie ; il dure environ quarante jours, et prend la forme de fièvre épiale. La lipyrie attaque et cesse dans un même jour ; et il survient de la céphalalgie. Si la lipyrie ne quitte pas le malade dans les quarante jours, et qu’il y ait souffrance, céphalalgie, délire, évacuez-le. A la fin du causus, s’il survient un ictère, il n’y a plus guère de tendance à suer ni à quelque autre dépôt ; et la guérison se fait.
12. (Aphor., IV, 59.) Une fièvre tierce légitime se juge généralement en sept périodes.
13. (Aphor., IV, 64. Coaque, 118.) Les ictères survenus dans les fièvres difficiles à supporter le septième ou le neuvième ou le quatorzième jour, sont de bon augure, pourvu que l’hypocondre droit ne soit pas dur ; autrement, il y a du danger.
14. (Aphor., II, 23. Coaque, 143.) Les maladies aiguës se jugent en quatorze jours généralement.
15. (Aphor., IV, 36.) Les sueurs survenant dans les fièvres sont avantageuses le troisième jour, le cinquième, le septième, le neuvième, le onzième, le quatorzième, le vingt-unième et le trentième ; ces sueurs jugent les maladies ; mais celles qui ne surviennent pas de la sorte annoncent des souffrances.
16. Les coctions d’urine se faisant peu à peu, si elles arrivent dans les jours critiques, résolvent la maladie. Il faut prendre les plaies pour image des urines : les plaies, si elles se mondifient avec un pus blanc, annoncent une prompte guérison,