signes se dissipent en un jour et une nuit, à la bonne heure ; sinon, il faut les regarder comme mortels.
21. (Pronostic, § 6.) Des sueurs, les plus mauvaises sont les froides et celles qui occupent le cou ; car elles annoncent mort ou longueur de maladie.
22. (Pronost., § 11.) Les selles variées annoncent une plus longue durée du mal que les selles noires et les autres selles dangereuses, mais elles ne sont pas moins funestes. Les selles variées sont composées de raclures, ou bilieuses, ou sanguinolentes, ou porracées, ou noires ; et tantôt les évacuations sont formées de toutes ces matières à la fois, tantôt chacune est rendue isolément.
23. (Pronost., § 12, et pour la fin, la Coaque, 571.) Si l’urine est tantôt limpide, tantôt avec un sédiment blanc et uni, cela annonce plus de durée et moins de sûreté que l’urine la meilleure. Si l’urine reste longtemps rouge et ténue, il est à craindre que le sujet ne puisse résister jusqu’à coction de l’urine. Si du reste il y a des signes qui annoncent le salut, pensez qu’en ce cas il se formera un dépôt dans les parties au-dessous du diaphragme.
24. (Du régime dans les maladies aiguës. Appendice, § 8, p. 435.) Dans les fièvres, si l’urine présente des variations, cela annonce la prolongation de l’affection, et nécessairement le patient éprouvera des variations en pis et en mieux.
25. Si, au début, les urines ne sont pas semblables, mais, de ténues, deviennent épaisses et tout à fait ténues, ce sont des cas de crise difficile et mal sûre.
26. (Aphor., IV, 37 ; Coaque, 562 ; Pronost., § 6, p. 125.) Les sueurs froides, dans une fièvre aiguë, indiquent la mort ; dans une fièvre plus modérée, la longueur de la maladie.
27. (Aphor., IV, 39.) Dans le corps, là où est de la chaleur ou du froid, là est la maladie.
28. (Aphor., IV, 40 ; Coaque, 122.) Et lorsque dans le corps entier surviennent des changements rapides, tels que passage d’une température ou d’une coloration à une autre, cela indique longueur de maladie.