Page:Hippocrate - Oeuvres choisies, trad Daremberg, 1844.djvu/397

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28. La surdité survenant chez ceux qui ont des déjections bilieuses, les fait cesser ; et chez ceux qui ont de la surdité, s'il survient des déjections bilieuses, elles la font cesser.

29. Dans les fièvres, quand des frissons se manifestent au sixième jour, la crise est difficile.

30. Chez ceux qui ont des paroxysmes, si la fièvre reprend le lendemain à l'heure à laquelle elle a cessé la veille, la crise est difficile.

31. Chez ceux qui éprouvent un sentiment de lassitude dans les fièvres, il se forme des dépôts (64) sur les articulations et surtout près des mâchoires.

32. Mais chez ceux qui relèvent d'une maladie, s'il y a quelque partie souffrante, c'est là que se forment les dépôts.

33. Également, si quelque partie est souffrante avant la maladie, c'est là que se fixe le mal (65).

34. Chez un individu pris de fièvre, s'il survient de la suffocation sans qu'il y ait de tumeur au pharynx, c'est mortel.

35. Chez un individu pris de fièvre, si le cou se tourne subitement et si la déglutition est très difficile, sans qu'il y ait de tumeur [au cou] (66), c'est mortel.

36. Chez les fébricitants, les sueurs sont bonnes si elles commencent au troisième, au cinquième, au septième, au neuvième, au onzième, au quatorzième, au dix-septième, au vingt et unième, au vingt-septième, au trente et unième, au trente-quatrième jour, car ces sueurs jugent les maladies. Celles qui n'arrivent pas ainsi présagent [la mort], des souffrances, la longueur de la maladie et des rechutes (67).

37. Des sueurs froides avec une fièvre aiguë, présagent la mort ; mais avec une fièvre moins intense, la longueur de la maladie.

38. Le siége de la sueur indique celui de la maladie.

39. Là où se fait sentir la chaleur ou le froid, là est le siége de la maladie.

40. Quand il survient dans tout le corps des changements, soit qu'il se refroidisse et redevienne ensuite chaud, soit