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Page:Hippocrate - Oeuvres choisies, trad Daremberg, 1844.djvu/399

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pas aux premières crises, annoncent la longueur de la maladie.

52. Dans les fièvres ou dans les autres maladies, quand on pleure avec motif, cela n'a rien d'inquiétant ; mais quand on pleure sans motif, c'est inquiétant (72).

53. Lorsque dans une fièvre il se dépose sur les dents une matière gluante, la fièvre devient plus intense

54. Quand une toux sèche et peu irritante se prolonge dans les fièvres causales, les malades n'ont pas beaucoup de soif.

55. Les fièvres qui viennent à la suite des bubons, sont toutes mauvaises, excepté les éphémères (73).

56. Chez un fébricitant, quand il survient de la sueur sans que la fièvre s'apaise, c'est mauvais ; car la maladie se prolonge, et c'est un signe d'humidité surabondante (74).

57. La fièvre survenant chez un individu en proie à un spasme ou au tétanos, résout la maladie (75).

58. Chez un individu pris de causus, l'invasion d'un frisson en est la solution.

59. La fièvre tierce régulière se juge en sept périodes au plus tard.

60. Chez les fébricitants, qui ont de la surdité, une hémorragie du nez ou des perturbations du ventre résolvent la maladie.

61. Chez un fébricitant, si ce n'est pas dans les jours critiques (76) que la fièvre s'en va, elle a coutume de récidiver.

62. Lorsque dans une lièvre on devient ictérique avant le septième jour, c'est mauvais, [à moins qu'il n'y ait des déjections alvines liquides] (77).

63. Quand le frisson vient chaque jour dans les fièvres, chaque jour aussi elles se résolvent.

64. Lorsque dans les fièvres on devient ictérique le septième, le neuvième, [le onzième] on le quatorzième jour, c'est bon, si l'hypocondre droit n'est pas dur; sinon, c'est mauvais (78).