Page:Hippocrate - Oeuvres choisies, trad Daremberg, 1844.djvu/411

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

43. Chez ceux qui ont la rate gonflée et dure, s'il survient une dysenterie de long cours, l'hydropisie ou la lienterie vient la compliquer et les malades sont perdus (144).

44. Ceux chez qui un iléus survient à la suite de la strangurie, meurent en sept jours, à moins qu'avec l'invasion de la fièvre il n'arrive un flux abondant d'urines (145).

45. Quand une plaie dure un an ou plus longtemps, l'os s'exfolie nécessairement, et il en résulte des cicatrices profondes.

46. Ceux qui, avant la puberté, sont atteints de gibbosité par suite d'un asthme ou de toux, sont perdus (146).

47. Ceux à qui là saignée ou les purgatifs [de précaution] conviennent, doivent être saignés ou purgés au printemps.

48. La dysenterie survenant chez ceux qui ont la rate gonflée et dure, c'est avantageux.

49. Les affections goutteuses, quand la phlegmasie a cessé, disparaissent en quarante jours.

50. Chez ceux dont l'encéphale est profondément divisé, il survient nécessairement de la fièvre et un vomissement bilieux (147).

51. Ceux qui, en pleine santé, sont pris tout à coup de maux de tête, deviennent subitement aphones, et dont la respiration est stertoreuse, meurent en sept jours, à moins que la fièvre ne survienne.

52. Il faut aussi faire attention à ce que l'on entrevoit du globe de l'oeil pendant le sommeil; car si à travers les paupières entr'ouvertes, une partie du blanc de l'oeil apparaît, sans qu'il y ait eu diarrhée ou administration de purgatifs, c'est un signe suspect et tout à fait mortel.

53. Les délires gais sont moins dangereux; les délires sérieux sont plus dangereux.

54. Dans les maladies aiguës avec fièvre, la respiration gémissante est mauvaise.

55. Les affections goutteuses [et les affections maniaques