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UN VIEUX BOUGRE

son âme, étaient sa vraie patrie. Il lui tardait d’en respirer l’air vivace. Il redressa encore sa taille et, comme s’il eût jeté bas sa vieillesse, il allongea les enjambées, marchant à l’avenir avec la hâte d’un adolescent qui croit à l’amour, à la gloire, à la bonté.

Et il barrait le paysage nocturne, — noir et anguleux entre le ciel de féerie et la terre que frappait son bâton à chaque pas, — vieux bougre solide, pourvoyeur de la mort et son épouvante…


fin