Page:His Last Bow (1917).djvu/192

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

l'heure fixée, et dans des circonstances qui me donnèrent un choc à peine moindre que celui causé par son bond vers la porte. J'étais resté quelques minutes debout à contempler la silhouette silencieuse dans le lit. Son visage était pratiquement couvert par les draps et il semblait endormi. Alors, incapable de m'asseoir pour lire, je parcouru lentement la pièce, examinant les photos de célèbres criminels qui ornaient chaque mur. Finalement, dans ma déambulation sans but, j'arrivais au manteau de cheminé. Un fouillis de pipes, blagues à tabac, seringues, coupe-papiers, cartouches de revolver, et autres débris était disséminés dessus. Nichée parmi eux se trouvait une petite boîte noire et blanche en ivoire avec un couvercle à glissière. C'était une petite chose délicate, et j'avais étendu ma main pour l'examiner de plus près lorsque -- c'est un cri effroyable qu'il poussa -- un hurlement qui aurait pu être entendu de la rue. Ma peau se glaça et mes poils se dressèrent à cet horrible cri. Alors que je me retournais j'aperçus fugitivement un visage convulsé et des yeux frénétiques. Je restais paralysé, la petite boîte à la main.

"Posez-là ! Posez-là à l'instant, Watson -- sur-le-champ, j'ai dis !" Sa tête retomba sur l'oreiller et il poussa un profond soupir de soulagement dès que je remis la boîte sur le manteau de cheminée. "J'ai horreur que l'on touche mes affaires, Watson. Vous savez que j'en ai horreur. Vous me harcelez au-delà de mon endurance. Vous, un médecin -- vous en faites assez pour pousser