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Page:Histoire abrégée de l'île Bourbon, 1883.djvu/211

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représentants, les Chambres votèrent un secours d’un demi-million. Vers le même temps, le mobilier du clergé subit une réduction de 1,000 francs, et le cadre ecclésiastique fut diminué.

Après trois ans et demi d’Administration, M. le Gouverneur Faron demanda à être relevé de ses fonctions ; il quitta la Colonie le 29 avril.


CHAPITRE XXX

Cuinier, commissaire-général, gouverneur — M. Hocdé et la démonétisation — Attitude de M. Faron — Un Conseil privé — Abaissement du change — Séances municipales — Serment — Décret.
Cuinier — 2 mai 1879

184. M. l’Inspecteur des finances, Hocdé, était arrivé par le courrier de mars avec la mission de retirer les monnaies étrangères ; mais voyant l’attitude de M. Faron, du Conseil privé et de la Chambre de commerce, il rentra en France sans avoir rien fait. Toutefois l’œuvre était résolue, et le gouvernement métropolitain voulait accomplir cette réforme dans le but de faire baisser le taux du change qui s’était élevé à 17 1/2 pour cent. Au mois de mai, arriva M. le Gouverneur Cuinier, commissaire-général de la marine ; il était accompagné de M. Édouard Manès fils, nommé Directeur de l’intérieur, et de M. Imhaus, bien connu à la Réunion. Tous trois étaient munis des pleins pouvoirs du Gouvernement pour décréter la démonétisation.