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Page:Histoire de Marguerite, fille de Suzon, 1784.djvu/218

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& nous trouvâmes le financier prêt à monter en carroſſe. Il vint tout de ſuite m’embraſſer, en me diſant qu’il alloit me mettre dans un état bien brillant ; mais qu’il exigeoit de ma part une fidélité des plus inviolables. Je promis tout ce qu’il voulut : cependant mon maquereau le tira à l’écart, & lui demanda ſon ſalaire : il l’eut ſur-le-champ, & nous quitta. Nous montâmes immédiatement après en carroſſe le financier & moi ; le chemin que nous fîmes ne fut pas long, nous vînmes deſcendre rue Tiquetonne à un premier.