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Page:Histoire de Marguerite, fille de Suzon, 1784.djvu/84

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jours heureux entre les bras de mon cher milord ; il ne s’occupoit qu’à diverſifier nos plaiſirs par des poſtures nouvelles, & dont il s’y prêtoit de tout ſon cœur. Quoiqu’il aimât paſſablement le champagne, il préféroit l’amour à tous les autres amuſemens… Un jour, après s’être échauffé du nectar le plus délicieux, il ordonna à ma fille & à ſon valet de nous ſuivre. Il étoit cinq heures du ſoir lorſque ſon brillant équipage vint s’arrêter à notre porte. Nous montâmes dans le carroſſe, moi, ma fille & milord ; il ordonna à ſon cocher de nous

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