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La famille de Grésy, dont l’autorité s’étendait sur la montagne de la Chambotte et sur la vallée de l’Albanais, qui sépare cette montagne du massif des Beauges, réclama également de bonne heure les suffrages de la communauté.

Antérieurement à 1190, Guillaume de Grésy père et fils et Aymon s’étaient rendus au monastère, et, devant le chapitre réuni, ils avaient confirmé toutes les investitures par eux octroyées précédemment, à l’exception du fief d’Amblard, et, en outre, tous les droits de l’abbaye sur les hommes et les terres de Quinsieu. Une nouvelle confirmation de tous ces privilèges eut lieu plus tard, dans le cimetière du prieuré de Saint-Nicolas de Grésy, en 1190, par Guillaume de Grésy, Agnès, sa femme, et leurs enfants Pierre et Clémence[1].

Cette même année, Rodolphe Alaman (l’ancien), de la même famille, confirme les investitures accordées à Hautecombe par ses parents et par son frère Guillaume ; puis, par un acte passé devant l’église de Saint-Jean, près du château de Grésy, il abandonne à l’abbaye tous ses droits sur le fief qu’il avait au lion appelé Baïa. Ce qu’il confirma, l’an 12l3, par un acte passé devant le notaire Vullielme[2]. Le même personnage, ou un autre du même nom, qualifié de chevalier, possédait de nombreuses terres à Cessens et en céda une partie à l’abbaye, en 1252.

  1. Voir Documents, n° 8.
  2. Voir Documents, n° 12.
    Sic, Ledat, Tableau généalog. de la Maison de Faucijny. Ms.
    Cet auteur ajoute : « Quoique l’on n’ait pas le nom de sa femme, il eut cependant un fils, qui porte le même nom que lui, comme il en résulte d’un titre de l’abbaye d’Hautecombe, qui est une fondation de 4 livres genevoises annuelles et encore de 40 sols pour deux anniversaires chaque années à perpétuité, comme aussi de 10 sols en aumône pour l’âme de sa sœur la dame de Lairieux. Les actes sont de 1263 et 1264.