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Pierre de Grésy, fils de Guillaume, fut moine à Hautecombe. En 1203, il figure comme témoin d’un accord intervenu entre l’abbé de ce monastère et Soffrey, prieur de Nyon, par l’entremise de Nantelme, évêque de Genève[1].

Un Pierre de Grésy, fils d’un autre Guillaume, avait donné, en 1263, à l’abbé d’Hautecombe, quelques hommes du château-fort de Cessens et, en 1316, il lui consigna une rente de 10 livres, à percevoir pendant vingt-et-un ans.

Les arrérages en furent mal servis. A la suite de l’accumulation des annuités, il fut convenu, le 21 février 1355, entre le seigneur de Grésy et l’abbé, qu’un anniversaire perpétuel serait célébré pour les défunts de la famille du donateur, moyennant diverses conditions, entre autres, l’assignation de 60 sols de revenus, équivalant aux tâches de la Combe de Vernier, dont jouirait le monastère.

Cette convention fut passée sur les fossés du village d’Albens, prés de la porte appelée de Montfalcon, en présence du seigneur Philippe de Mouxy, chevalier ; de Pierre de Montfalcon, Guigue de Grésy et Péronet, moines[2].

Rappelons encore ici qu’en 1404, le seigneur de Grésy assigna à l’abbaye d’Hautecombe 4 veissels de froment, 3 d’avoine et 6 sols genevois, à prendre sur le moulin de Salouz, soit de la cascade de Grésy, devenue tristement célèbre sous le premier Empire, et que l’abbaye possédait

  1. Letat, op. cit.
  2. Voir Documents, n° 26
    Malgré les incorrections de cette pièce, nous l’avons publiée, à raison de ses particularités intéressantes. Elle a été copiée sur l’original existant aux archives de Cour, par les soins de M. l’archiviste Combetti, dont l’obligeance nous a constamment aidé dans nos recherches faites à Turin.