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combe. Elle fut ensuite approuvée par Humbert, comte de Genève, à Rumilly, dans la maison de Pierre Villan, en présence de nombreux témoins, parmi lesquels se trouvaient Pierre de Grésieu (Grésy ?), Ponce de Frace, Oddon, moine, et Pierre de Monleis, frère convers. Elle le fut encore par Villhem, frère d’Humbert, puis par Anne et Élisabeth, sœurs de Boson, le 4 des ides de septembre 1214.

L’année même de la donation (120l), le jeune seigneur abandonna au monastère, en y entrant, tout ce qu’il avait ou pouvait avoir dans le village de Fulli, du consentement de son père et de sa mère Nagilles et, en outre, de Gauterin de Rumilly et de Guillaume, fils de ce dernier, qui s’engagèrent par serment à faire respecter cette donation[1].

Terminons cette série des bienfaiteurs d’Hautecombe, pendant le xiiie siècle, en rappelant quelques faveurs particulières :

Le seigneur de Chindrieux accorde à l’abbaye le droit de pâturage dans toutes ses prairies, et, en 1219, le comte Thomas approuve cette concession.

En 1234, Guillaume Gauthier, chevalier de Saint-Georges, lui fait l’aumône de tout ce qu’il possède « du ciel à la terre » sur la terre de Famulier, située dans la seigneurie de Sibaud de Clermont, moyennant 13 livres 8 sols viennois que lui ont remis les religieux[2].

  1. Bibliothèque Costa. Mss de la Motte — Voir, aux Documents, n° 10, la charte contenant cette oblation qui avait été extraite des archives d’Hautecombe.
  2. Cette donation fut approuvée par l’épouse du donateur, par Amblard, son frère, et par Aymon et Falcon, ses neveux. Ces deux derniers furent, en outre, donnés comme cautions, avec Hugues de Peladru. — Voir Documents, n° 16.